Alléluia! Alléluia!
Le Christ est ressuscité.
Lui le Chemin, la Vie et la Vérité. Il est le Vivant pour toujours,
Lui qui nous embrase de son amour.
Étymologiquement, « Pâques » signifie « passage » : par ce passage de la mort à la Vie, le Christ a sauvé l’Homme du péché et l’a appelé à la vie éternelle. La Résurrection du Christ est l’accomplissement des promesses faites par Dieu à son peuple. C’est pourquoi la fête de Pâques, célébrée par une messe solennelle, est le sommet du calendrier liturgique chrétien. Ce jour d’allégresse est marqué dans les églises par la couleur blanche ou dorée, symbole de joie et de lumière.
C’est aussi durant cette veillée – ou Vigile pascale – que sont célébrés les baptêmes d’adultes. Ils sont aussi l’occasion pour les fidèles de renouveler les promesses de leur baptême. Au cours de la Vigile pascale près de 3000 baptêmes ont été célébrés en France et 80 % de ces catéchumènes ont entre 18 et 40 ans.
Pour les enfants, les jeunes et les adultes qui vont être baptisés au cours de la vigile pascale, Pâques résonne en événement inaugural de leur vie de chrétien.
A l’issue de leur chemin catéchuménat, vécu depuis plusieurs années, cette nuit pascale constitue un sommet pour leur initiation chrétienne ; Sommet signifié par l’ensemble de la liturgie qui célèbre la mémoire de Jésus Christ.
Au cœur de la vigile, les rites spécifiques aux sacrements d’initiation sont parlants : La plongée dans l’eau, symbole de mort et de vie, passage à la résurrection dans le Christ. On est baptisé au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
Au sortir de l’eau, les nouveaux baptisés seront revêtus du vêtement blanc. Ils le porteront au cours de certaines célébrations du temps pascal.
S’ils sont confirmés ce soir-là, il y aura le rite avec le saint chrême, la marque de l’Esprit Saint.
Avec toute l’assemblée, ils recevront le cierge allumé. Tels des porteurs de la lumière de foi dans leur vie, ils participent à la liturgie eucharistique et communient pour la première fois.
Ce qui est beau à voir et non moins significatif, c’est la joie rayonnante de ces nouveaux baptisés. Cette émotion profonde et toute simple mais qui en dit long sur la transformation humaine et spirituelle qu’ils sont en train de vivre. Ils sont les mêmes hommes, les mêmes femmes qu’auparavant mais tout autre quand même puisque résolument disciples de Jésus de Nazareth.
Le Vendredi saint, les chrétiens commémorent l’arrestation, le procès et la mort de Jésus sur la croix.
L’office du Vendredi saint comporte le récit de la Passion et la vénération de la croix.
Toute la journée du Vendredi Saint est consacré à la commémoration de la Passion du Christ : à savoir son supplice et sa mort sur la croix. Le jour du Vendredi Saint, les croyants revivent le supplice de Jésus Christ en revivant chaque étape, appelées stations.
Le Jeudi Saint, l'Eglise célèbre la messe en mémoire de la Cène du Seigneur: institution, par le Christ, de l'Eucharistie et du sacerdoce (prêtres). Par l'eucharistie, sous la forme du pain et du vin consacrés, le Christ offre son corps et son sang pour le Salut du monde. Dans beaucoup d'églises, on procède au rite du lavement des pieds rappelant le geste de Jésus vis-à-vis de ses apôtres. Le prêtre s'agenouille et lave les pieds de douze fidèles. Dans ce cadre, à cette heure, ce geste dit mieux qu'un long discours que le sacerdoce est un service.
La messe chrismale a lieu durant la Semaine Sainte : dans le rite catholique latin, la messe chrismale n’appartient pas, au sens strict, au Triduum pascal. Si elle a lieu le plus souvent le Jeudi Saint au matin, elle peut être transférée à un autre jour, pourvu qu’elle soit proche de Pâques. Beaucoup d’évêques, pour faciliter la participation des fidèles et des prêtres, choisissent un soir de l’un ou l’autre des jours saints, le lundi, le mardi ou le mercredi.
Durant la messe chrismale, l’évêque bénit les autres huiles saintes et consacre le Saint Chrême. Cette huile servira dès les baptêmes de Pâques puis tout au long de l’année pour les sacrements du baptême, de la confirmation et de l’ordre.
Au cours de cette messe qui manifeste l’unité de toute l’Église diocésaine autour de son évêque, les prêtres renouvellent leurs promesses sacerdotales : vivre toujours plus unis au Seigneur Jésus, chercher à lui ressembler, renoncer à eux-mêmes, être fidèles aux engagements attachés à la charge ministérielle, célébrer les sacrements, annoncer la Parole de Dieu avec désintéressement et charité.
Dans notre diocèse, la messe chrismale a généralement lieu le mercredi de la semaine sainte.
La Semaine Sainte commence le dimanche des Rameaux, inclut le Jeudi Saint et le Vendredi Saint. Elle s’achève avec la veillée pascale, pendant la nuit du Samedi Saint au dimanche de Pâques.
Parmi les célébrations jalonnant cette montée vers Pâques – messe du dimanche des Rameaux, messe de la Cène du Seigneur, office de la Passion, Vigile pascale et messe de Pâques – l’une d’entre elles tient une place particulière : la Vigile pascale. La Vigile pascale rassemble, par ses rites, tous les éléments du message de Pâques.
La Semaine sainte, le cœur de la foi chrétienne - Diocèse de Metz
Quels sont les évènements qui sont commémorés par l'Église durant la Semaine sainte ? L'abbé Matthieu Baltzer, curé-archiprêtre de Rombas, nous donne quelques repères pour mieux comprendre...
Le dimanche des Rameaux et de la Passion du Seigneur, les catholiques entrent dans la Semaine Sainte.
Aujourd'hui commence à se jouer le drame conduisant à la Croix celui qui donne sa vie par amour pour les hommes. Acclamé par une foule en liesse, il sait déjà la sentence des autorités de son temps... Mais il marche résolument vers Jérusalem, sûr de l'amour du Père.
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Evangile : Saint Marc 14,15-47: La Passion de notre Seigneur Jésus Christ.
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Durant le temps du Carême, pour nous préparer à la fête de Pâques, nous sommes invités à entrer dans le combat spirituel à la suite de Jésus : prier avec lui, jeûner avec lui, partager avec nos frères avec lui.
Comme Jésus au désert a résisté à Satan par trois fois, nous aussi nous pouvons être vainqueurs des trois tentations de l’oralité, du pouvoir et de nier nos limites humaines, en écoutant et méditant la Parole de Dieu de chaque jour, qui est très riche en ce temps liturgique du Carême.
Nous devons prendre le temps, dans une vie agitée, de nous recueillir. Prier à l’image de Jésus qui savait prendre du temps, échappant à la foule pour la mieux retrouver après son dialogue avec le Père. En méditant la Parole dans le silence, en éteignant la télévision ou la radio, en évitant d’être trop dépendant des smartphones, nous acceptons chaque jour de nous mettre quelques minutes devant le Seigneur pour nous laisser saisir par Lui. Essayons donc de faire silence en nos vies, de sortir de la superficialité de certains emplois du temps pour donner priorité à l’Essentiel.
L’ascèse est une réalité qui nous fait peur. Nous n’avons pas l’habitude de nous priver même si, aujourd’hui chez nous, beaucoup de nos concitoyens vivent dans des conditions précaires et connaissent l’inquiétude du lendemain. Certes, l’Eglise nous rappelle certains actes pénitentiels significatifs : manger moins chaque vendredi ; jeûner (au moins pour un repas) le mercredi des Cendres et le Vendredi Saint ; maîtriser nos instincts.
Mais surtout, elle attire notre attention sur l’importance de notre style de vie. S’inspire-t-il du Christ et des encouragements de l’Eglise ou bien, sous prétexte de modernité, s’inspire-t-il des complicités subtiles avec la mode, les mondanités et le péché ? Avec tous nos frères chrétiens, mais aussi avec tous ceux qui souffrent de la faim, d’un manque de liberté ou de dignité, avec tous ceux pour qui la vie quotidienne est une ascèse imposée, entrons dans ce jeûne du Carême comme dans le bain d’une nouvelle naissance.
Le but du jeûne n’est pas seulement la privation, mais le partage, l’aumône : ce que nous avons économisé, nous sommes invités à le donner à ceux qui jeûnent tous les jours, car ils n’ont pas de quoi s’acheter à manger. Ils sont des millions dans le monde et des milliers en France !
Arrachons de nos vies l’individualisme et l’inertie pour nous engager au service des plus déshérités que soi. Développons la solidarité à l’intérieur de nos communautés ou à travers des associations ou des mouvements qui s’emploient à rejoindre et à servir les personnes diversement fragilisées. N’oublions pas tous ceux et celles qui, dans le Tiers-monde, vivent dans des situations encore plus tragiques que chez nous, marqués par la malnutrition, le manque de soins médicaux, l’extrême pauvreté, quand ce n’est pas la violence aveugle ou le regroupement dans des camps de réfugiés où règnent misère et promiscuité.
Ce temps du Carême ne sera véritablement conversion que si nous allons jusqu’à l’accueil du pardon du Seigneur dans le Sacrement de réconciliation. Ce sacrement reçu personnellement témoigne, pour la communauté chrétienne et pour tous les hommes marqués par l’échec et le péché, que le Dieu de Jésus-Christ ouvre largement Son pardon à tout homme de bonne volonté, qu’il n’y a pas d’échec définitif et que Dieu est plus grand que notre cœur.
Engageons-nous sur la longue route du Carême, résolument et avec foi. Après avoir accompagné Jésus dans son entrée à Jérusalem aux Rameaux, participé à la Cène le Jeudi Saint, monté avec Lui au Golgotha le Vendredi Saint, dans la nuit de Pâques, avec tous les nouveaux baptisés, nous renouvellerons les engagements de notre baptême et nous chanterons l’Alleluia Pascal, en tenant nos cierges allumés par lesquels Jésus ressuscité illuminera nos visages.
Le mercredi des Cendres -cette année le 14 février 2024- débute le Carême, période de quarante jours qui se termine par la Passion et la Résurrection célébrée à Pâques. Ce jour est marqué par une célébration au cours de laquelle le prêtre trace une croix sur chaque fidèle en lui disant: "Convertis-toi et crois à l’Evangile", ou : "Souviens-toi que tu es poussière et que tu retourneras en poussière".
Le mercredi des Cendres est un jour de jeûne et d'abstinence.
Messe des Cendres
le mercredi à 18 H
à
Le début du carême catholique, toujours un mercredi, c'est le « jour des cendres », le début d'un chemin de conversion qui nous conduit à Pâques. Le jour d'entrée en Carême on fait le rite des cendres. Cette année, nous entrons en carême le mercredi 14 février.
C'est un jour de jeûne et d'abstinence. Si on prend un repas à midi, on ne prend qu'une légère collation le soir.
Origine du Mercredi des cendres
L'origine remonte au pape Grégoire le grand (fin du 6ème siècle) qui décida de rajouter quatre jours au Carême pour obtenir les quarante jours de jeûne en dehors des dimanches et avança ainsi le début du Carême au mercredi.
Origine et histoire du rite de l'imposition des cendres
Le début du carême catholique est marqué par le geste de l'imposition des cendres. Ce geste est hérité de la tradition juive comme démarche de conversion. Chez les juifs, la signification des cendres sur la tête était un témoignage de pénitence, de deuil et de tristesse.
Dès le III ème - IV ème siècle, l'Église faisait ce rite sur la tête des pénitents publics après avoir entendu la confession publique de leur faute, puis elle les chassait de la messe jusqu'à leur réintégration le Jeudi saint.
Ce rite est plus ancien que l'origine du mercredi des cendres qui remonte au pape St Grégoire le grand (fin du VIème siècle). Celui-ci décida de rajouter 4 jours pour avoir les quarante jours de jeûne en dehors des dimanches.
Lors que la pénitence publique tomba en désuétude au Xème siècle, les fidèles demandèrent à les recevoir de la même façon pour marquer le début du carême, d'une démarche de conversion. Au XIV ème siècle, la réception par tous les fidèles est universelle dans l'Église d'occident.
Signification du geste d'imposition des cendres
La signification de l'imposition des cendres nous rappelle notre condition humaine : sur cette terre nous ne sommes que de passage et nous retournerons en poussière. C'est le même mot hébreu qui se traduit par cendre et par poussière. - D'autre part, le rite exprime que nous sommes pécheurs, appelés à nous convertir et à distinguer dans notre vie ce qui est important et ce qui n'est que poussière. L'imposition des cendres est un geste symbolique riche de significations. - Beaucoup de chrétiens, même non pratiquants réguliers, viennent ce jour là pour les recevoir, car c'est un rite qui touche les cœurs.
Qu'est-ce-que la Pentecôte ?
La fête de la Pentecôte célèbre la venue de l'Esprit Saint sur les apôtres le cinquantième jour après Pâques (en grec, pentêkostê signifie "cinquantième").
Avant l'Ascension, le Christ avait annoncé aux apôtres: «Vous allez recevoir une force, celle du Saint-Esprit qui viendra sur vous. Alors vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu'aux extrémités de la terre».
La venue de l'Esprit saint est raconté dans le livre des actes des Apôtres :
Le Livre des Actes des apôtres (2,1-13) rapporte l’évènement qui s’est passé au Cénacle à Jérusalem, en l’an 30 ou 33 de notre ère, le jour de la fête juive de la Pentecôte, 50 jours après la résurrection du Christ. "Quand le jour de la Pentecôte fut arrivé, ils (les apôtres) se trouvèrent tous ensemble. Tout à coup survint du ciel un bruit comme celui d’un violent coup de vent. La maison où ils se tenaient en fut toute remplie ; alors leur apparurent comme des langues de feu qui se partageaient et il s’en posa sur chacun d’eux. Ils furent tous remplis d’Esprit Saint et se mirent à parler d’autres langues".
Ainsi, la Pentecôte chrétienne est la fête du don de l’Esprit Saint.
Si le feu symbolise la présence divine, les langues de feu qui se divisent au-dessus des têtes des apôtres signifie la descente sur eux de l’Esprit de Dieu. Elles symbolisent le don fait à chacun d’eux pour le rendre apte à annoncer, avec une langue de feu, l’Évangile à tous les hommes.
La dernière cène
Le Mont des Oliviers
La crucifixion
La résurrection