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4 décembre 2023 1 04 /12 /décembre /2023 08:44

Saint Nicolas est fêté le 6 décembre.

 

     Cette fête est davantage marquée dans l'Est (Lorraine et Alsace) et le Nord de la France, en Belgique, Allemagne, Autriche et aux Pays-Bas.


Le saint évêque fait le tour des villes pour récompenser les enfants sages. Il visite les écoles maternelles, distribuant aux enfants friandises, pain d'épices, oranges… Chars, défilés prestigieux, feux d'artifices... parachèvent les traditions de cette fête. Saint Nicolas est une fête importante dans la vie culturelle de ces régions. A ce titre, il arrive que des jouets soient offerts aux enfants ce jour-là plutôt qu’à Noël (jour où le cadeau est l’Enfant Jésus).


     Aujourd’hui, saint Nicolas est pour beaucoup une légende, un personnage de défilé… Mais n’oublions pas qu’il a vraiment existé. Son histoire est parvenue jusqu’à nous, peut-être teintée de récits plus discutables et proches du mythe. Qui était-il ? Où vivait-il ? Qu’a-t-il fait ? Nous l’avons rencontré…

 

Arrivée de St Nicolas avec son âne

dans la cour d'une école de Moselle

 

     St-Nicolas-copie-1.jpg

 Parlez-nous de votre enfance

     Je suis né vers 270 (c’est si loin dans le temps que la précision me fait défaut !!) à Patare, en Lycie, une ancienne région située au sud de l’Asie-Mineure. Mon père s’appelait Euphémius. Il était un homme riche, pieux et charitable. Ma mère, Anne, était la sœur de Nicolas l’Ancien, évêque de Myre.
     Des gens racontent que, nourrisson, je repoussais vigoureusement le sein maternel, préfigurant ainsi ma future pratique assidue du jeûne.
     Mes deux parents sont morts de la peste alors que j’étais encore jeune. Me voilà donc à la tête d’une belle fortune que j’ai alors décidé de consacrer à des œuvres de charité.

Et votre sacerdoce ?

     C’est mon oncle, évêque de Myre, qui m’a ordonné prêtre et placé comme supérieur du monastère de Sainte-Sion près de Myre.
     A la mort de mon oncle Nicolas, les évêques de la province ont ressenti que Dieu me choisissait pour lui succéder. J’ai donc été contraint d’accepter, par respect de la volonté divine !
     J’ai connu la persécution, puisque j’ai passé en prison les dernières années du règne de l’empereur Dioclétien. Avec l’arrivée de Constantin, j’ai été libéré et suis revenu à Myre. En plus de ma charge épiscopale, j’ai dû me battre contre l’idolâtrie, issue du polythéisme, toujours vivace. De même, j’ai dû convaincre mon peuple de garder confiance lors d’une grande famine, me démenant pour leur procurer de quoi survivre. Cela a permis à chacun de se recentrer sur les choses essentielles à la vie : aimer Dieu et son prochain… et garder confiance dans l’épreuve.

     Au cours de mon épiscopat, je me suis aussi évertué, avec l’aide de Dieu, à combattre les hérésies, notamment celle d’Arius. Lors du premier Concile de Nicée, j’ai fait partie du groupe des 318 évêques qui ont condamné l’arianisme.

 

   St Nicolas visitant une école de Moselle

     où il récompense les enfants sages  

 

   St Nicolas 2L’histoire fait de vous un thaumaturge. Pouvez-vous nous parler de vos miracles ?

     Pour remettre les choses à leur place, il ne s’agit pas de « mes » miracles, mais de ceux du Seigneur. Je ne suis que son instrument !

     Beaucoup d’artistes ont illustré le miracle des trois soldats condamnés à mort. Ils ont prié Dieu que j’intercède pour eux. Ainsi, après que l’empereur Constantin m’a vu en songe lui clamer l’innocence des trois malheureux, ils ont été libérés.

Il y a aussi l’histoire des trois enfants partis aux champs et tués par le boucher. Tout le monde la connaît bien, puisqu’elle est chantée par un grand nombre d’enfants à travers les siècles.

     On parle aussi d’une tempête apaisée par mon intercession.

     Pour finir avec cela, après ma mort sur terre, vers 325, une huile miraculeuse s’est écoulée de mon tombeau.

  

Tous ces miracles sont-ils à l’origine de votre immense patronage ?

     Beaucoup de corporations m’ont choisi comme protecteur ou comme saint patron, probablement en raison de ces miracles. Pour en citer quelques-uns, notons les enfants, les écoliers, les marins, les bateliers, les pêcheurs, les voyageurs et les pèlerins, les mal-jugés, les tonneliers… Je suis aussi patron de la Russie et de la Lorraine, mais ça, vous le savez déjà !

 

 

 

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Mis en ligne par gh - dans Noël

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